Après le coup d’État franquiste de juillet 1936, Nelida Hernandez Dorta, avec d’autres militantes dont Micaela Rodriguez Bello et Maria Culi Palau, avait caché plusieurs militants et leur avait permis de s’échapper et de gagner Barcelone. Arrêtée le 14 janvier 1937, elle fut condamnée à 12 ans de réclusion.
Remise en liberté conditionnelle le 5 février 1942, elle bénéficia d’une mesure de grâce en octobre 1945. Elle continua d’être l’objet de pressions et vexations policières et en 1948 figurait toujours sur une note du gouverneur civil autorisant son emprisonnement « à chaque fois que nécessaire », si bien qu’en juin 1948 elle fut incarcéré à la prison provinciale avec d’autres militantes et internée comme « prisonnière gouvernementale » privée de toute communication tant avec l’intérieur que l’extérieur de la prison.