Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).
Militant de la CNT d’Angüés (Huesca) Antonio Gayarre Ciprés était sans doute passé en France lors de la Retirada. Pendant l’Occupation et la Résistance il avait adhéré à l’Agrupacion cenetista de Union nacional (ACUN) dans la 97 Brigade de guérilleros de l’Aveyron. A l’automne 1944 il avait (…)
Angel Gallego avait été l’un des 11 militants socialistes (voir Rafael Gonzalez Gil) traduits devant un conseil de guerre tenu à Ocaña et contre lequel le procureur avait requis une peine de 15 ans de prison.
En février 1954, Mateo Garcia Sancho (Garcia del Sancho) avait été traduit devant un conseil de guerre tenu à Ocaña contre 11 militants socialistes (voir Rafael Gonzalez Gil). Il y fut condamné à une peine de 10 ans de prison.
Resté en Espagne à la fin de la guerre, Luis Guijarro, militant du syndicat CNT du téléphone de Lerida, y fut l’objet d’incessantes persécutions par les phalangistes. Il décédait à Lerida fin 1951.
Militant socialiste, Julian Gonzalez, qui était tuberculeux et souffrait d’un ulcère à l’estomac, avait été arrêté au début de l’été 1950 à Sestao avec Manuel Raso pour avoir distribué des tacts antifranquistes. Comme son camarade il avait été torturé au commissariat.