Lors du conseil de guerre tenu à Madrid le 21 janvier 19449 contre 26 militants de la CNT (voir Manuel Villar Mingo), Miguel Nomen avait été condamné à 12 ans de prison.
Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).
Lors du conseil de guerre tenu à Madrid le 21 janvier 19449 contre 26 militants de la CNT (voir Manuel Villar Mingo), Miguel Nomen avait été condamné à 12 ans de prison.
A l’été 1947 Emiliano (ou Luis Noya) avait été traduite devant un conseil de guerre tenu à Madrid contre le membres du groupe de Juan Sanz Pascual Felix et où le procureur avait demandé la peine de mort.
Réfugié en France, Saturnino Novoa y avait participé, pendant l’Occupation, à la Résistance où dans un maquis FFI il avait le grade de capitaine. A l’automne 1944, il était membre de la 21e Brigade de guérilleros qui, dans le cadre de l’opération Reconquista de España, avait pénétré dans la (…)
Militant de la CNT de Graus (Huesca), Vicente Noguero Marro avait été soldat dans la 28e Division de Joaquin Ascaso. Fait prisonnier à la fin de la guerre dans la nasse d’Alicante, il fut transféré à Huesca, condamné à mort et fusillé.
Juan Noya Gil avait été le fondateur et le premier secrétaire de la Société ouvrière de A Guarda (Pontevedra). Propriétaire et directeur du quotidien Nuevo Heraldo, il défendait la réforme agraire et des positions municipales très progressistes. Lors des élections de février 1936, il fut nommé (…)