C’est en 1930 que Gregorio Bitrián Juan avait adhéré à la CNT et allait être particulièrement actif dans le milieu agricole et dans les mines. Emprisonné après l’insurrection libertaire de décembre 1933, il fut une nouvelle fois détenu en juillet 1935.
Après le coup d’état franquiste de juillet 1936 et après la militarisation des milices, il fut soldat dans la 127e Brigade Mixte (Colonne Roja y negra) de la 28e Division (Division Ascaso).
Fait prisonnier à la fin de la guerre il avait été interné dans divers camps et prisons (Saragosse, San Juan de Mazarrifar) puis envoyé dans un bataillon de travailleurs dans les mines à Utrillas (Teruel) où il avait participé à la reconstruction clandestine de la CNT. Il fut à nouveau arrêté en février et emprisonné.
Après sa remise en liberté conditionnelle, il subsista en vendant des tissus à bord des trains.
Gregorio Bitrián Juan, qui avait pour compagne juana Esteban Monarre, est mort le 23 avril 1973 à Alcalá de Gúrrea (Huesca).