Militante de la CNT de Angües (Huesca), Simona Conte Mur avait fait partie pendant la Révolution de la Collectivité locale. Arrêtée avec son compagnon en mai 1938 lors de l’entrée des troupes franquistes à Angües, elle fut internée le 27 mai 1938 à la prison de Huesca. Traduite le 20 juillet 1938 devant un conseil de guerre tenu contre 19 habitants d’Angües, Sietamo, Lieza et Azlor, elle fut condamnée à 30 ans de prison tandis que son compagnon était condamné à 12 ans. Le 3 janvier 1939, avec plus d’une vingtaine de femmes – dont Gregoria Brusau Villacampa et Lorenza Pérez Cebollero d’Angües - elle fut transférée à la prison de femmes de Saturraran à Motrico (Guipuzcoa) où elle devait décéder le 26 juillet 1940 de « coliques ».
Son compagnon Domingo Ponz Cardiel décédera également à la prison de Burgos et leur fils, le cénétiste Domingo Ponz Conte avait été fusillé le 19 janvier 1937.