José Maria Peñarrocha Bori avait dû quitter l’école à l’âge de 7 ans pour commencer à travailler comme journalier. Il continua toutefois de se former aux cours du soir de la Société ouvrière La Espiga, qui était adhérente à la CNT de puis 1916, et dont en 1926 il fut nommé secrétaire et devint un proche de Narciso Poymirau.
Insoumis au service militaire il passa en France en 1928 et ne revint en Espagne que lors de la proclamation de la République en 1931. Il fut alors nommé secrétaire de la CNT de Liria. Sa participation aux mouvements révolutionnaires de janvier 1933 et d’octobre 1934 lui valurent d’être emprisonné.
Dès le début u coup d’État franquiste de juillet 1936, il fut membre du Comité exécutif populaire de Liria et et participa activement au mouvement de collectivisation. Il était alors le secrétaire de la comarcale CNT. En 1937 il s’intégra à la Colonne de fer dont il fut membre du comité de guerre.
A la fin de la guerre, il parvint à se cacher pendant 5 ans puis alla en 1945 à Valence où il participa à la clandestinité et notamment à l’édition de l’organe régional de la CNT Fragua Social. Dans les décades suivantes il allait résider sous une fausse identité à Canet-Sagunto.
Après la mort de Franco il milita de nouveau quelques années à la CNT et collabora au début des années 1980 à Solidaridad Obrera(Barcelone).
José Maria Peñarrocha Bori est décédé à Liria en 1992.