Ancien militant de l’UGT, Gumersindo Pedrol Fernandez, que la police qualifiait de « quasi analphabète » » et qui avait prêté son logement ai moins à une reprise pour y stocker de la propagande, avait été arrêté lors des rafles de 1947 contre le PSUC et l’Agrupación guerrillera de Catalunya ; il fit partie du groupe de 80 militants communistes et de l’Agrupación traduits devant un conseil de guerre tenu à Barcelone les 13-14 octobre 1948 et où il fut condamné à la peine de 1 an de prison.
A ce même conseil avaient été condamnés à mort 14 des accusés, dont quatre – Angel Carrero Sancho, Numen Mestre Ferrando, Pedro Valverde Fuentes et Joaquin Puig Pidemunt – furent fusillés le 17 février 1949 au camp de la Bota.