Manuel Pena Camino travaillait au début des années 1930 aux mines de Vilacoba à Lousame, propriété d’une compagnie britannique. Suite à l’effondrement le 9 avril 1932 de 6 galeries de la mine, il fut mit au chômage comme la plupart des 800 mineurs de l’exploitation et ne put survivre qu’avec l’aide de la caisse de résistance du Syndicat CNT des métiers divers qui était présidé par José Romero Tobio.
Dans la période rév olutionnaire précédant la guerre civile, il particpa à la surveillance de divers phalangistes de la région et à l’interception de sacs de courriers contenant de la propagande phanlangiste à destination des casernes de Noia. Il devint également un expert en sabotage.
Lors du coup d’État franquiste de juillet 1936, il avait organisé à Xullo une colonne pour aller combattre à La Corogne, puis, avait gagné la sierra.
Dans les années 1940 il était membre du groupe de Benigno Andrade Garcia Foucellasqui opérait dans la zone de Curtis-Irdenes. Au prontemps 1946 il fut nommé, aux cotés de José Blanco Nuñez Ferreirin, responsable militaire du détachement Eduardo Xaneirode la IVe Agrupación de l’Ejercito Guerrillero, opérant dans la zone de Ordes. Puis il appartint aux détachements Manuel Belloet Eive-Carbondans la zone de Negreira (La Corogne).
Manuel Pena Camino O Floresa été donné comme mort le 5 mars 1949 à Zas Negreira avec Vicente Peña Tarrasa Pedro Borras, José Maria Castelo Mosquera Doctoret Magdalena Teija.
Toutefois, selon d’autres sources, il aurait abandonné la guérilla, serait passé au Portugal pour embarquer à Lisbonne le 18 août 1953 sur le bateau Claude Bertrandà destination de Sao Paulo d’où il arait ensuite envoyé de l’argent à sa compagne pour qu’elle le rejoigne. D’autres bruits couraient également sur son élimination par le parti communiste et son enterrement au cimetière de Espinho (Porto) au Portugal.