Antonio Hernandez Garcia était exilé en France. Le 12 février 1947 avec Manuel Castrillo Santiesteban et un autre compagnon, il quittait Toulouse pour rejoindre à Perpignan Juan Puig Grau qui devait servir de guide au groupe lors de son infiltration en Espagne. Le lendemain 13 février, le groupe entrait en Espagne par le col d’Ares. Suite à une dénonciation le groupe était attendu par des forces de la Guardia Civil et de l’armée à Sant Pau de Seguries et à Camprodon et était accroché sir le district de Freixenet. Dans l’affrontement, Manuel Castrillo Santiesteban était tué tandis que Juan Puig Grau, blessé au bras droit, et Antonio Hernandez Garcia, blessé à la tête, étaient capturés puis transférés à l’hôputal militaire Generalisimo de Barcelone. Seul le quatrième guérillero parvint à s’enfuir et à repasser en France. La police avait saisi lors de leur capture une mitraillette, deux pistoles, leurs faux papiers d’identité et des documents signés du Sous comité de la FAI que les guérilleros devaient remettre à la CNT de Barcelone.