Selon un avis de recherche du Tribunal spécial de Cordoba, Juan Hernandez Baeazas Juanito el Matero était dans la Sierra depuis 1942. Il y avait formé un groupe avec les militants socialistes Antonio Martinez Camara Manquillo de Fuensanta et Francisco Osuna Galot Vidrio.
En 1945 il faisait partie d’un des trois groupes composant la guérilla de Francisco Osuna Galiot Vidrio ; ce groupe, dont faisaient également partie Manuel Duran Martinez Sevillano Padre, Manuel Duran Carrasco Sevillano Hijo, Antonio Martinez Camara Manquillo et Domingo Cortesero Gomez Cucon, avait sa base à Balondillo. Lors de l’arrivée en janvier 1945 de Francisco Exposito Prieto Gafas dans la région, ce dernier réorganisait la guérilla et regroupait les trois groupes dans un campement plus sûr à la Buitrera, décision à laquelle s’opposèrent Francisco Osuna, Juan Hernandez Barazas Matero et Antonio Martinez Camara, ce qui selon certaines sources aurait provoqué l’exclusion de Matero et de Manquillo du groupe à l’été 1945. Francisco Osuna Galiot serait parti avec eux.
Début 1946, Juan Hernandez Barazas et Antonio Martinez Camara avaient réintégré la 2e Agrupacion commandée par le militant communiste Francisco Exposito Prieto Gafas, comprenant deux groupes : l’un commandé par Gafas, et l’autre - comprenant Victor Padilla Aina Aragonés, Antonio Martinez Camara, Juan Hernandez Barazasn Manuel Martinez Buendo Rosendo, Manuel Gomez Oliveira Portugués et Jacinto Medina Lozano Periquito el de La Concha - commandé par Francisco Osuna Galiot et ave pour zone d’activité les districts de Marmolejo et Andujar.
Selon diverses sources, Francisco Exposito Prieto Gafas, après que Matero et Manquillo se soient montrés indisciplinés et aient agi pour leur propre compte, aurait ordonné l’émilination des deux hommes.
Le 17 juin 1946, après que la Guardia Civil ait attaqué la ferme Navalaborricca sur le district d’Andujar (Jaén) qui servait de base au groupe qui parviendra à se replier, les gardes trouvaient les corps de Juan Hernandez Barazas et d’Antonio Martinez Camara qui, selon le rapport, « avaient été assassinés par leurs camarades ».
Un guérillero du même groupe, Juan Estrella Barroso Petaca, lorsqu’il se rendra à la Guardia Civil en 1948, confirmera que c’était bien Francisco Exposito Prieto Gafas qui avait fait exécuter les deux hommes.