Né dans une famille confédérale, Sergio Hernandez avait appris le métier d’électricien à Issy-les-Moulineaux et avait adhéré vers 1961 à la Fédération Ibérique des Jeunesses Libertaires (FIJL) en exil. A l’été 1963, dans le cadre de la campagne d’attentats organisée par l’organisme Défense Intérieure (DI) contre les intêrets franquistes, il pénétrait en Espagne et gagnait Madrid où fin juillet il participait aux attentats à la bombe contre des édifices officiels dont, le 29 juillet avec Antonio Martin Bellido, à ceux contre le siège central de la police (DGS) et contre le siège des syndicats franquistes. La nuit même, Sergio Hernandez repassait en France par Irun.
Ces attentats seront suivis par l’arrestation d’un autre groupe de militants de la FIJL, dont Francisco Granado Gata et Joaquin Delgado Martinez qui seront accusés à tort de ces faits, condamnés à mort et garrotés le 16 août suivant. Profondément choqué par ces exécutions, Sergio Hernandez cessa alors tout militantisme.
Au début des années 2000, il participait à la campagne du Comité pour la révision du procès Delgado-Granado.