
A la fin de la guerre civile José Expósito Leiva était le secrétaire général de la Fédération Ibérique des Jeunesses Libertaires (FIJL). Fait prisonnier sur le port d’Alicante, il fut interné au fort de Santa Barbara (Alicante) puis traduit devant un conseil de guerre réuni à Madrid le 24 février 1940, et condamné à mort. En octobre la peine fut commuée en trente années de réclusion.
Remis en liberté provisoire en septembre 1943 il s’intégra à la clandestinité. Il a été membre du Comité National de la CNT nommé en juillet 1944 au plenum de San Fernando dont le secrétaire était Sigfrido Catalá Tineo et dont faisaient également partie Pedro Ameijeiras Blanco, Antonio Barranco Hanglin, Francisco Royano, Ramon Rufat Llop (vice secrétaire), Antonio Cerezo et José Piñeiro Zambrano. Après l’arrestation en décembre 1944 de Sigfrido Catalá, la continuité du CN était assurée provisoirement par Ramón Rufat, Antonio Barranco et José Piñeiro Zambrano. Un nouveau CN était ensuite nommé dont José Expósito Leiva était nommé secrétaire général et qui comprenait Ramon Rufat Llop (vice secrétaire), Antonio Baranco Hanglin (délégué du Levant), José Piñeiro Zambrano (délégué d’Andalousie), Manuel Fernández Fernández, Manuel Vivario (délégué du Centre), Gonzalo Atienza (délégué de Catalogne) et Mariano Trapero Pozas (délégué des Jeunesses Libertaires).
Fin septembre 1945, José Expósito Leiva passait en France pour s’intégrer comme Ministre de l’agriculture au gouvernement républicain en exil de José Giral. Il était alors remplacé à la tête du CN-CNT par César Broto Villegas. En France il était lié au secteur dit “collaborationniste” de la CNT dont le siège se trouvait 17 rue Thomas-Edison, Sainte Agne à Toulouse.
José Expósito Leiva a ensuite émigré au Vénézuela où il est mort à Caracas le 26 août 1978.