Ramon Escriba Fuster 5ou Escriva Furio) José accompagnait régulièrement le guide et responsable communiste Doroteo Ibáñez Alconchel Maño dans ses incursions entre la France et l’Espagne. En octobre 1948 il entrait en Espagne avec Manuel Moreno Mauricio Teo et Simon Aparicio Modesto Zapatero guidés par Doroteo Ibáñez pour aller renforcer l’Agrupación Guerrillera de Levante (AGL). Il devenait ensuite l’agent de liaison principal entre l’AGL et la France. Le 18 juin 1949 il faisait parti d’un nouveau groupe formé de Dorotéo Ibáñez Alaconchel, Vicente Martínez Galindo Aniceto, Miguel Soriano Muñoz Andrés nouveau responsable de l’AGL, Leon García García Ramiro, Francisco Bas Aguado Pedro et Manuel Gracía Jarque Lorenzo, entrant en Espagne. Ce groupe arrivait au campement de l’AGL de Cerro Moreno le 17 septembre. Le 11 octobre 1949 avec Doroteo Ibáñez Alconchel il retournait en France pour y accompagner trois guérilleros malades ou blessés : Angel Ruiz Toledo Peñaranda, José Zuriaga Minguez Cuatro Ojos et Francisco Menendez Martínez Manguan, échappant ainsi à l’attaque du campement de Cerro Moreno du 7 novembre 1949 où allaient être tués douze guérilleros de l’AGL.
En 1950 il était intégré au Comité régional.
Le 5 octobre 1950, avec Doroteo Ibánez, il embarquait à Marseille sur un petit bateau de pêche pour accompagner José Gros Ricardo chargé par le Parti communiste d’évaluer la situation de l’AGL et de préparer l’évacuation des guérilleros survivants. Ils étaient accompagnés de Eduardo, Ricardo Navacerrada Partebocas et Felix Pérez Sebastian. Deux jours après le groupe débarquait sur la plage d’Alcanar située entre San Carlos de la Rapita et Vinaroz (Castellon). Puis pendant six mois le groupe allait parcourir toute la province pour y rencontrer les derniers groupes de guérilleros et préparer leur évacuation.
Sans oute évacué en France en 1952, il y auarit été exécuté sur ordre du parti communiste.
Selon l’historien F.S. Cava il s’appelait Ramon Esciva Furio.