Juan Noya Gil avait été le fondateur et le premier secrétaire de la Société ouvrière de A Guarda (Pontevedra). Propriétaire et directeur du quotidien Nuevo Heraldo, il défendait la réforme agraire et des positions municipales très progressistes. Lors des élections de février 1936, il fut nommé maire adjoint de A Guarda. Après le coup d’État franquiste de juillet 1936, il parvint à se cacher dans divers lieux avant d’être capturé en 1938 ou 1939. Condamné à 5 ans de prison, il fut interné à Vigo et Pontevedra et fut remis en liberté conditionnelle en août 1941. En 1951 il émigra au Venezuela où il publia un livre de mémoires et où il est décédé en 1989 à Caracas.
Œuvre : - Fuxidos (Caracass, 1976).