C’est à l’âge de quinze ans que Juan Francisco Abad Fornieles s’était enrôlé en 1938 avec son père dans l’armée républicaine. Il fut à cette époque l’un des correspondants au front de Solidaridad Obera et deTierra y Libertad.
Arrêté le 8 janvier 1940 il fut condamné à une lourde peine de prison et fut incarcéré à Torrero (Saragosse) en 1942, transféré à Ocaña en 1945 puis à Puerto de Santa Maria en 1947. C’est dans cette prison qu’il allait établir une amitié durable avec le militant libertaire andalou et poète Cristobal Vega Alvarez. Libéré conditionnel en 1950n il avait alors survécu en écrivant, comme plusieurs autres militants, des dizaines de romans policiers ou d’amour., sous divers pseudonymes dont Marsh Scrapel.
Puis Il avait émigré en France et suite à des désaccords avec les compagnons de Toulouse, il avait émigré en 1960 en Allemagne où il cessa d’écrire et de militer.
Dans les années 1970, par l’intermédiaire de Cristobal Vega Alvarez, il recommençait à écrier et reprenait une collaboration avec la presse de l’exil libertaire : dont Espoir (Toulouse), Tierra Y Libertad (Mexico) et à la presse libertaire d’Espagne dont Ideas puis Orto (Barcelone), Solidaridad Obrera (Barcelone) où paraîtra sa dernière poésie. Il utilisait souvent dans la presse le pseudonyme Juan de España.
Cristobal Vega Alvarez le qualifia de “poète de la douceur amère”.
Juan Francisco Abad Fornieles est mort le 23 octobre 1983 à Heidelberg en Allemagne.
“Lo creo/ Por que te se cobarde/ Y solo me hace daño una cosa/ Pensar que tu/ Que podrias ser mi camino/ No eres ni luz/ Sino tierra de olvido”
Œuvres : Pulsando mi lira (Calgary, 1982 ?).- Tierra de Olvido (Calgary). - prologue de Antes de ser el alba de Raimundo Ramirez.