Andrés Abeijon avait émigré aux Etats Unis dont il était revenu dans les années 1920 pour s’installer à Porto do Son (La Corogne) où il travailla comme barbier et adhéra à la CNT.
Peu après la proclamation de la République, il fut à l’été 1931 l’un des responsables de l’intégration du syndicat Protecion Marinera à la CNT. En 1933 il était le secrétaire du syndicat et collaborait à Mar y Tierra (Vigo-La Corogne, 1932-1933) l’organe de la Fédération nationale CNT de l’industrie de la pêche dirigé par Manuel Fandiño et José Villaverde. Toutefois, l’année suivante, il tombait en disgrâce dans le syndicat après avoir accepté un poste de conseiller municipal ce qui fut considéré comme une trahison.
Lors du coup d’État franquiste de juillet 1936, il fut arrêté puis condamné à mort à Santiago le 30 décembre 1936 avant que la peine soit commuée en longue détention. Remis en liberté provisoire dans les années 1940, il retourna à Porto do Son où il devait décéder dans les années 1960. Malgré son expérience politicienne, il aurait, selon certains, conservé son idéal libertaire.