Soledad Candon Macias était la compagne du cénétiste Antonio Saucedo Aragon Pujio. Militante de la CNT de Chiclana de la Frontera, c’était généralement elle qui, lors des manifestations, portrait le drapeau du syndicat, d’où son surnom de La Abanderada.
Emprisonnée à l’été 1936 à Chiclana lors du coup d’état franquiste, elle subit une mascarade d’exécution avant d’être finalement remise en liberté le 8 septembre à l’occasion d’une fête religieuse. Elle servit alors d’agent de liaison et de ravitaillement aux nombreux fugitifs de la zone. Elle fut poursuivie et persécutée à de nombreuses reprises pendant le franquisme.
Soledad Candon Macias est décédée en 1956 à Vigo où elle était allée visiter l’une de ses filles. Elle était la mère de 5 enfants.