Habitant de Sorihuela del Guadalimar (Jaén) Santiago Campayo Valdelvira avait adhéré, sous l’influence de son gendre Ceferino Paton, au parti communiste au début des années 1930 comme ses trois fils Santiago, Teodoro et José. Le 23 avril 1939 il fut battu à mort à Sorihuela Deux de ses fils, Teodoro et Santiago furent également fusillés à Villacarrillo et enterrés dans une fosse commune. Le troisième fils, José, parvint à passer en France où il participa à la Résistance dans les FFI de Celles et Prayols, fut arrêté et torturé en janvier 1944 par la Gestapo et déporté au camp de concentration de Buchenwald dont il revint invalide.
En février 2009, avec le soutien de l’Association pour la récupération de la mémoire historique (ARMH), une fosse commune du cimetière de Sorihuela où se trouvaient les restes de 5 personnes, dont peut être celle de Santiago Campayo, était ouverte pour tenter d’identifier les restes. C’était la première fosse commune, de la trentaine répertoriée, ouverte dans la province de Jaén. C’est un de ses petits fils, français, qui avait été à l’initiative et avait informé l’ARMH de l’existence de cette fosse.