Dolores Sanz Arellano (parfois orthographié Avellano), avait été arrêtée à Madrid à la fin de la guerre mais avait été acquittée lors d’un conseil de guerre.
Au milieu des années 1940 elle était la secrétaire générale de l’Unio de Dones de Catalunya (Union des femmes de Catalogne) et la secrétaire féminine du 2e secteur du PSUC à Barcelone. Selon la police, elle avait notamment confectionnée des “Banderoles subversives”.
Arrêtée lors des rafles d’avril 1947 contre le parti et l’Agrupación guerrillera de Catalunya, elle fit partie du groupe de 80 militants communistes et de l’Agrupación traduits devant un conseil de guerre tenu à Barcelone les 13-14 octobre 1948 et où elle fut condamné à la peine de 4 ans de prison.
A ce même conseil avaient été condamnés à mort 14 des accusés, dont quatre – Angel Carrero Sancho, Numen Mestre Ferrando, Pedro Valverde Fuentes et Joaquin Puig Pidemunt – furent fusillés le 17 février 1949 au camp de la Bota.
En 1968 elle fut de nouveau poursuivie pour son militantisme aux commissions ouvrières de Barclone.