Ramon Sanz avait adhéré très jeune à la CNT de Abiego (Huesca). Pendant la guerre et la révolution il fut l’un des animateurs de la collectivité de Abiego, puis participa aux combats du front de Guadalajara.
Fait prisonnier à la fin de la guerre, il fut transféré et emprisonné à Barbastro puis condamné à une lourde peine et incarcéré à Saragosse. Remis en liberté surveillée vers 1943, il dut ensuite, pour échapper à la répression, passer clandestinement en France en juin 1948. Il s’installa dans le Tarn-et-Garonne, y travailla comme mineur puis comme ouvrier de la voirie chargé du goudronnage des routes et continua d’y militer à la FL-CNT et à la Solidarité internationale antifasciste (SIA) de Montauban. Après avoir été victime d’un grave accident de travail, qui le diminua considérablement, il décéda peu après à Montauban le 24 septembre 1981.