Né dans une famille de journaliers dont le père Francisco Cano Montenegro, militant de la CNT, fut assassiné à l’été 1936 par les fascistes et dont la mère Maria Dolores ramos Cardenas fut emprisonné, Enrique Cano Ramos s’intégra dès l’adolescence aux Jeunesses libertaires (FIJL) et à la CNT de Dos Hermanas (Séville).
Pendant la franquisme il participa à la clandestinité. Il profitait de ses séjours en France pour y faire les vendanges pour en ramener de la propagande clandestine.
Après la mort de franco il participa à la reconstruction de la CNT de Dos Hermanas dont dans les années 1990 il était le secrétaire. Lors des manifestations à Séville en 1992 lors de l’Exposition universelle et où la police avait ouvert le feu blessant 4 personnes et arrêtant plus de 200 personnes, il avait caché sur son terrain plus d’une dizaine de compagnons.
Enrique Cano Ramos est décédé à Dos Hermanas en juillet 2004.