En 1938 Ricardo Vizcaino Alarcon qui avait été amputé d’une jambe suite à une blessure de guerre, avait été le délégué de Cadix au plenum régional andalou de la FIJL qui s’était tenu à Baza. Il collaborait au journal Juventud libre (Madrid). Il avait été emprisonné à la fin de la guerre au pénitencier de Puerto de Santa Maria dont, malgré son handicap, il avait réussit à s’enfuir lors d’une évasion collective.
Fils de cheminots, il pouvait voyager gratuitement ce qui lui permit d’effectuer de nombreuses missions pendant la période clandestine des années d’après guerre. Il fut également l’organisateur à Grenade de la falsification de faux papiers et permis divers nécessaires à l’évacuation des compagnons recherchés et participa à l’évacuation de groupes de guérilleros dont, notamment celle de Juan Francisco Medina García Yatero. En 1947 il avait été nommé secrétaire du Comité provincial de la CNT de Grenade. En 1948 il fut accusé par d’autres compagnons, dont Peso et Caballero, d’avoir hébergé un fasciste chez lui pendant la guerre civile, affaire qui ne sera jamais éclaircie.
Passé au Maroc à la fin des années 1940, il fut l’un des fondateurs de l’Association culturelle Armonia de Casablanca. Après l’indépendance du Maroc il s’était exilé au Canada.
Revenu à Grenade après la mort de Franco, il est décédé le 9 mars 1995.