Militante active de la CNT de Barcelone, Ramona Viver Tudo s’était retrouvée veuve avec un enfant à charge à la fin de la guerre civile. Pour subsister elle vendait alors du charbon et exploita une mine abandonnée dans les Pyrénées qui servit également de cachettes à de nombreux compagnons dans les années 1940. Arrêtée en décembre 1947 et accusée de collaboration avec le Comoité régional de la CNT –le comité se réunissait dans sa charbonnerie – elle fut condamnée lors du conseil de guerre tenu à Madrid le 21 janvier 1949 contre 26 militants de la CNT (voir Manuel Villar Minngo) à 6 ans de prison et internée à Madrid.
A sa libération à la fin de sa peine, elle passait clandestinement en France en septembre 1952.
Ramona Viver Tudo continua de militer à la FL-CNT et à la Solidarité internationale antifasciste (SIA) avec son nouveau compagnon Joaquin Raluy à Toulouse où elle est décédée le 29 décembre 1992.