Pendant la guerre civile José Travé Riu avait été capitaine dans l’armée républicaine et s’était exilé en France lors de la Retirada.
José Travé Riu fit partie d’un groupe de guerilleros qui avait pénétré en Espagne le 1er décembre 1945 avec Francesc Serrat Pujolar Cisquet et qui avait établi sa base près d’Olot (Gérone) pour former l’ossature de l’Agrupación Guerrillera de Catalunya. Le groupe s’était divise ensuite en deux et José Travé était resté avec Francesc Serrat Pujolar, Joan Fortuny, Eduardo Segriá Domenech et Joan Arévalo Gallardo dans les montagnes autour d’Olot où le groupe parvint à survivre dans des conditions climatiques très difficiles.
Le groupe s’était installé ensuite dans la zone de Auguafreda, Manlleu et Sant Hipolit de Voltregá, puis plus au sud dans la province de Tarragone. Puis sur ordre de la direction politico-militaire de Barcelone le groupe avait été transféré au printemps 1945 dans la capitale catalane pour y agir comme groupe de guérilla urbaine. Tous furent arrétés cette même année 1945 avec plusieurs dirigeants et militants du PSUC.
Traduit devant un conseil de guerre en février 1946, José Travé Riu avait été condamné à mort. Au dernier moment sa peine, ainsi que celle de Joan Fortuny et Eduardo Segria Domé Nech avaient été commuées en détention perpétuelle tandis que le 25 février 1946 étaient fusillés à Barcelone leurs camarades Francisco Serrat Pujolart Cisquet, Manuel Donaire Moreno, Juan Arévalo Gallardo et Juan Hernández Lizán.
José Travé Riu est mort en 1997