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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

SOLER FERNANDEZ, José
garroté le 25 février 1948 - MLE (?) – Barcelone (Catalogne)
Article mis en ligne le 31 mars 2013
dernière modification le 24 juillet 2024

par R.D.

Le 15 mai 1947, à la gare de la Plaza de Cataluña, Barcelone, José Soler Fernández avait abattu le Guardia Civil Gabriel Grimaldo Herrera qui tentait de l’arréter. Tout de suite après, en sortant sur l’avenue de la Luz, il se trouvait nez à nez avec deux membres de la Police Armée, Francisco Masán Agreda et Sebastian Cirilo Descalzo, accourus au bruit des coups de feu. Soler les abattait tous les deux et parvenait à s’enfuir.

Il fut arrêté le 21 janvier 1948 en tentant d’attaquer un commerce au n°90 de la rue Urgel où les propriétaires les frères Ramón et Serafin Redón étaient parvenus à l’immobiliser et à le remettre à la police. Traduit devant un conseil de guerre ouvert à Barcelone le 31 janvier 1948, José Soler Fernández fut accusé d’avoir commis avec son frère Jaime 7 attaques entre le 26 novembre 1944 et le 18 mars 1945 et à partir de cette date à 37 attaques avec l’aide de Martin Gisbert Martínez qui s’était joint au groupe. José Soler Fernández et Martin Gisbert Martinez ont été condamnés à mort et garrottés à la prison Modelo le 24 février 1948. Juan Diego Escobar Sánchez, accusé de leur avoir fourni armes et refuges, avait été condamné à 10 ans de prison.

La presse confédérale et de la FIJL de l’exil le cite plusieurs fois comme membre du MLE mais ne donne aucune indication sur la date de sa mort


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