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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

SOLE SUGRANYES, Ignaci « MONTES »
Né en 1950 - mort en août 2021 - PCE – GOA - MIL – Barcelone (Catalogne) - Perpignan (Pyrénées-Orientales)
Article mis en ligne le 31 mars 2013
dernière modification le 24 juillet 2024

par R.D.

Ignaci Solé Sugranyes Montes, qui avait participé à ses premières manifestations à Barcelone à l’âge de 13 ans, avait commencé à militer aux Jeunesses Communistes puis au PCE avant d’adhérer au groupe marxiste révolutionnaire Accion Comunista qu’il quittera avec Santiago Soler Amigo pour divergences idéologiques après le congrès tenu à Francfort à l’hiver 1968.

Il fut le co-auteur avec Santiago Soler de la brochure clandestine “El movimiento obrero en Barcelona” publiée pour la première fois en février 1970 par les groupes ouvriers autonomes (GOA) à Barcelone, prémisse à la naissance du Mouvement Ibérique de Libération (MIL).

Membre du MIL, il y était plus particulièrement chargé de récolter des informations, de trouver des planques et de gérer l’argent et les autres tâches d’infrastructure. Opposé à l’évasion en août 1971 de son frère Oriol de la prison de Perpignan dont il devait être libéré peu après, il prit peu à peu ses distances avec l’aile la plus radicale de l’organisation. Lors de l’exécution de Puig Antich en 1974, il se trouvait à Perpignan et maintenait des contacts avec des groupes autonomes ce qui lui valut d’être expulsé de France, puis de Belgique et d’Italie.

Revenu en Espagne en 1976, il fut arrêté en février 1978 et emprisonné pendant une année. A sa libération il cessa toute activité politique et s’occupa de la gestion de restaurants et de la vente d’antiquités.

Ignaci Solé Sugranyes est décédé en août 2021.


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