Orphelin de père à l’âge de 8 ans et resté avec une mère devenue folle, Rafael Sola Narvaez avait été confié à un orphelinat de San Juan de Dios dont il s’échappa à deux reprises avant d’être finalement confié à des parents.
Dès 1922 il commença à travailler comme apprenti mécanicien et, suite à sa rencontre avec le militant anarchiste Antonio Castaños adhéra au milieu des années 1920 aux jeunesses de la CNT. De la proclamation de la République au coup d’État franquiste il travailla comme mécanicien sur les chantiers de constructions de routes.
Dès le début de la guerre il s’enrôla dans la Colonne Maroto, puis après la militarisation fut soldat dans les 78e et 151e Brigades Mixtes. A la fin de la guerre il était le délégué de sa brigade à Pleno de Liria et fut fait prisonnier. Interné au camp d’Albatera où il échappa à une exécution, il fut condamné à mort et emprisonné à Orihuela – où grâce à ses talents de mécanicein automobile il put jouir de certains avantages – puis à Grenade. Ce n’est que le 17 avril 1944 que sa peine de mort fut commuée.
Rafael Sola Narvaez vivait à Grenade en 1990.