José Sanz Villacampa, dont la mère Maria Villacampa Bispe était morte en prison, était membre de la CNT et des groupes Eliseo reclus et Bakunin de la Fédération anarchiste ibérique (FAI) de Angües (Huesca)
Pendant la guerre civile José Sanz Villacampa fut nommé en octobre 1936 président de la CNT locale, puis en 1937 membre du conseil municipal. Il participa activement aux collectivités de Barbastro et avait été délégué lors du congrès des collectivités tenu en février 1937 à Caspe. En mars 1937 il s’incorpora à l’armée républicaine mais fut renvoyé à l’arrière parce que bossu. Il fut emprisonné par les staliniens lors de l’offensive de Lister en Aragon en août 1937 et était parvenu à s’évader suite au bombardement de la prison par les franquistes. Le 26 novembre 1937, lors de la réunion de la commission de réorganisation de reconstitution du syndicat CNT d’Angües, il fut élu président.
Le 25 mars 1938, lors de la percée des troupes franquistes, il brûla avec Martin Arnal les archives du syndicat et gagna Barcelone. Il participa ensuite aux combats du front de Catalogne jusqu’à la Reirada et son passage en France.
Le 25 octobre 1941 il était retourné clandestinement en Espagne. Arrêté à Barcelone le 24 février 1942, il fut ensuite transféré à Huesca où traduit devant un conseil de guerre il fut condamné à mort. La peine fut ensuite commuée en longue détention. A sa libération conditionnelle, après plusieurs années de travaux forcés, il s’installa à Manresa où il continua de militer à la CNT.
José Sanz Villacampa est mort à Manresa le 3 décembre 1983.