Fils de José Sánchez Campos et de Matilde Ibáñez Monzón, José Sánchez Ibáñez militait déjà à Barcelone au moment de la grande grève de la « Canadiense » et de la terreur exercée par les pistoleros du syndicat libre. Il fut ensuite en contact avec le groupe d’action Los solidarios en particulier avec Rafael Torres Escartin. Avec la proclamation de la République en 1931 il était parti pour Valence où à partir de 1933 il avait déployé de gros efforts pour obtenir la réunification de la CNT. En mai 1936 il fut le délégué du syndicat du bois de Valence au congrès de la CNT à Saragosse.
Pendant la guerre civile il joua un rôle important très actif dans la collectivisation de l’industrie du bois.
Dans les premières années du franquisme il participa à la clandestinité et fut emprisonné avant de passer en France où il milita à la CNT de l’exil jusqu’à sa mort survenue à Toulouse le 11 juillet 1988.