Militant des Jeunesses libertaires (FIJL) et de la CNT de Cheste (Valence), Ricardo Sánchez Haro a été traduit devant le conseil de guerre ouvert à Valence le 8 novembre 1941 contre 32 militants de la CNT et des Jeunesses libertaires accusés “d’espionnage” pour avoir diffusé un Manifeste amené de France par Agustin Remiro Manero et appelant l’Espagne à rester neutre dans le conflit mondial. Il a été condamné à 30 ans de prison.
Au cours de ce procès avaient été prononcées dix peines de mort, dont trois seront exécutées le 19 du même mois : Angel Tarín Haro, Enrique Goig Lostado et Enrique Escobedo Vaello. Les sept autres condamnés à mort verront leur peine commuée en lourde peine de prison le 13 janvier 1942.
Interné à San Miguel de los Reyes, Ricardo Sanchez Haro y fut le secrétaire du comité intérieur des Jeunesses libertaires.