Né dans une famille de vignerons de 6 enfants, Miguel Sanchez Garcia avait terminé son service miilitaire en mai 1936. Lors du coup d’État franquiste de juillet 1936 il fut rappelé à Madrid mais fut renvoyé dans ses foyers jusqu’en 1937 où il fut rappelé une nouvelle fois à Murcie et participa aux cotés des Brigades internationales à la bataille de de la Jarama où il perdit un œil. En 1938 il était reparti au front à Albacete et fut chargé à la gare de la gestion des convois notamment,t pour la 11e Brigade internationale. Lors de la retraite vers la Catalogne, il travailla comme infirmier à l’hôpital de Vich et rencontra sa future compagne.

Passé en France lors de la Retrirada, il fut interné aux camps de Saint Cyprien puis du Barcarés avant d’être envoyé dans les Alpes dans une Compagnie de travailleurs étrangers. Lors de la déclaration de guerre et grâce à un gendarme originaire de Pamiers, il parvint à rejoindre sa famille à Saint Lizier près de Saint Girons où il allait travailler de 1940 à 1943 dans la fonderie Caire.

Lors de la Libération, il s’intégra en août 1944 à la 3ème brigade de la 26e Division de guérilleros espagnols et se porta volontaire pour participer aux opérations de pénétration en Espagne dans le cadre de Reconquista de España. Le 19 octobre 1944, en tant qu’infirmier, il pénétra en Espagne par le Val d’Aran avec le 3ème Bataillon, commandé par Indalecio Vallejo Alvarez, de la 468e Brigade. Au bout d’une semaine et divers accrochages, il finit par se retrouver isolé. Il gagna alors un village de la province de Lerida où il fut rapidement arrêté. Transféré à la prison de Lerida, il y retrouva une dizaine de ses compagnons qui avaient été capturés. Fin novembre 1944 il fut transféré à Barcelone à la prison Modelo où il fut interné une vingtaine de jours avant d’être libéré – il avait été arrêté sans armes, étant infirmier – et regagna alors Valdepeñas où, cachant soigneusement son histoire dans la guérilla, il put trouver du travail dans les vignes.

Au printemps 1947 ilMiguel Sanchez Garcia passait clandestinement en France par Puigcerda et retrouvait sa famille.