Pendant la guerre civile Juan Ruíz Castilla avait fait partie du Bataillon républicain "Pedroches" organisé à Pozoblanco. Il était passé en France après l’échec de l’offensive sur l’Ebre. En France il s’était enrôlé dans la Légion étrangère puis, pendant l’Occupation, participai à la Résistance. Arrête par les nazis, il était parvenu à s’enfuir.

En 1945 Juan Ruiz Castilla Capitán Carrete passait de France en Espagne et gagnait Pozoblanco au nord de la province de Cordoba. Là il menait un important travail de prosélytisme et utilisant comme point de contact le café tenu à Pozoblanco par Angel Moreno Cabrera El Pincho, et gagnait à la guérilla de nombreux jeunes dont Ricardo Garcia Rodriguez Caraquema, Felipe Moya Tejada Castaño et Antonio Guijo Redondo Terrones. Il parvint également à monter un émetteur, caché à la ferme Los Sastres, qui fonctionnera de manière aléatoire.

Juan Ruiz Castilla a été tué le 7 mai 1946 à "Llano del Piojo", commune de Pozoblanco, près de La Eliseda nom de la ferme de ses parents. Il avait été dénoncé par Valentin Gomez Exposito, métayer de la ferme La Concha. Il sera remplacé à la tête du groupe par Ricardo Gracía Rodríguez Caraquemá et le groupe appartenait alors à la guérilla de Claudio Romera Bernal Romera.

Le 15 avril 1948, les guérilleros exécuteront le délateur par pendaison. En représailles la Guardia Civil assassinera le père de Carrete, Juan Ruiz Calero au lieu dit "La cruz del Pilar", district d’Obejo (Cordoba).