
Arcadio Rios Goinzalez, ancien militant socialiste devenu communiste, avait été milicien pendant la guerre. Après la chute du front nord, il était resté caché aux Asturies avec son frère César et le commandant républicain Silvino Moran. En avril 1938 ses frères Silvio et Manuel, qui avaient été arrêtés au domicile de leurs parents, étaient fusillés, Arcadio et César comprenant alors que toute reddition signifierait la mort, décidaient alors de rester dans la Sierra avec les groupes de fugitifs.
Le 14 janvier 1939 il participait à une tentative manquée d’embarquement à Tazones pour la France où son père s’était exilé (ce dernier décédera en Allemagne dans le camp où il sera déporté).
Le 16 mai 1940 avec son frère César et d’autres fugitifs asturiens il passait au Portugal où le groupe allait subir diverses pertes avant de revenir en Espagne et de se diviser en petites unités. Arcadio Rios se fixa lors dans la zone de Casayo avec notamment Domingo Ridriguez El Inca, Mario Moran Monteserin et d’autres.
En avril 1942, avec son frère César il participa à la réunion de 24 guérilleros qui créèrent sur les monts Ferradillo la Federación de guerrillas Leon-Galicia réunissant anarchistes, communistes et socialistes.

En 1945 Arcadio était le responsable de l’une des quatre guérillas composant la 2e Agrupación de tendance communiste, mais il défendait toujours le pluralisme et la continuité de la Federation et en juillet 1946 participait au congrès de réunification. C’est au cours de ce congrès qui fut interrompu par l’attaque des forces de répression, qu’au cours des combats Arcadio Rios Rodriguez a été tué le 27 juillet avec Francisco Elvira Cuadrado.