Teresa Regal avait adhéré dès l’adolescence à l’UGT, le seul syndicat existant alors à Burriana (Castellon de la Plana). C’est là qu’elle rencontra son compagnon José Cervera Torres qui allait être l’un des organisateurs de la CNT locale suite aux grèves d’ouvriers agricoles de 1922. Elle coninua cependant de militer à l’UGT jusqu’au jour où, dans une réunion ugetiste, elle fut accusée d’espionner au profit de son mari et de la CNT et démissiona alors de l’UGT pour adhérer à la CNT.

Lors de la révolution de 1936, elle fut avec son compagnon responsable de la collectivité fruticole de Siesa qui exporta les oranges à l’étranger. En 1938 elle avait vraisemblablement participé à l’expédition des femmes de Burriana qui étaient allées au cimetière pour y récupérer toutes les croix en cuivre et bronze destinées à la fabrication de balles.

Arrêtée à la fin de la guere et accusée à tort d’avoir participé à une manifestation où il y avait eu des affrontement avec les fascistes, et d’avoir été saluer Durruti lors de son passage dans la région, Teresa Regal fut condamnée à 6 ans de prison. C’est dans le couvent transformé en prison qu’elle accoucha de son fils le 23 décembre 1939. Elle fut remise en liberté conditionnelle en 1942 mais resta alors veuve, son compagnon José Cervera Torres ayant été fusillé le 18 septembre 1942.

Teresa Regal parvintt à passer en France en 1949 et s’installa à Cournonterral (Hérault) où elle continua de militer à la CNT et à la Solidarité internationale antifasciste (SIA) jusqu’à son décès survenu le 21 avril 1992.