Militnt de la CNT, Candido Reif Ortiz (parfois orthographié Reifs Ortiz) avait combattu pendant la guerre dans une unité de cavalerie de la zone de Cordoba. En 1938 son escadron avait été transféré en Aragon, tandis qu’il était hospitalisé à Alcazar de San Juan. Il fuit ensuite envoyé dans une unité dirigée par les communistes, mais obtint par l’intermédiaire du Comité national de la CNT d’être envoyé en Andalousie dans ma 210e Brigade Mixte confédérale et où il fut nommé commissaire de compagnie.
Il avait été emprisonné à la fin de la guerre suite à une dénonciation, emprisonné à Cordona où se trouvait déjà son père, et condamné à une lourde peine. Remis en liberté conditionnelle pour des raisons de santé en 1948 de la prison de Cordoba, il avait alors gagné Sabadell, puis avait tenté de passer clandestinement en France. Arrêté par une patrouille de la Guardia civil, il fut emprisonné à Lerida puis à Barcelone. Libéré au bout de 3 lois, il regagna Sabadell où il fut ensuite dénoncé comme étant un agent de liaison des groupes d’action de Sabaté et de Ramon Vila Capdevila Caraquemada, fut arrêté et très sévèrement torturé.
Ce n’est qu’en 1957 que Candido Reif parvint à passer clandestinement en France et à rejoindre sa famille qui s’y trouvait depuis 1947 et 1949. Avec sa compagne et ses trois enfants, il s’intégrait alors à la FL-CNT de Péage de Vizille (Isère) dont à partir de 1977 il fut le trésorier.
Candido Reif Oriz, qui était également membre de la Solidarité internationale antifasciste (SIA), est décédé à Grenoble le 30 juillet 1987 et a été enterré au cimetière de Vizille.