Journalier à Barco de Valdeorras (Orense), Julián Acebo Alberca O Guardiña s’était incorporé à l’Armée populaire du nord lors du soulèvement militaire de juillet 1936. Arrêté à la fin de la guerre civile, il avait été condamné à vingt ans de prison et avait été remis en liberté conditionnelle le 2 mars 1944. Envoyé dans un Bataillon de travailleurs forcés, il était ouvrier mineur au camp de travail de Casaio (Leon) d’où il s’évadait et rejoignait la guérilla.
En 1947 il était membre de la Segunda Agrupación Guerrillera de León-Galicia formée en septembre à Puebla de Brollón (Chavada-Lugo) et partie intégrante de l’Ejercito Guerrillero de León- Galicia, dirigée par le Parti communiste et comprenant six groupes. Il faisait partie du groupe qui devait aller au Bierzo et qui était commandé par Silverio Yebra Granja El Atravesao, dont le commissaire politique était Francisco Martinez López El Quico et dont faisaient partie Oliveros Fernández Negrin, Alfonso Rodríguez López et Augusto Dieguez Yañez Rubio De Villanuiz. Á l’été 1948 il participait à la réunion des guérillas de la II° Agrupación qui se tenait dans les vallées de La Cubela (Lugo).
Avec Enrique Orozco et Alfonso Rodríguez López il était en 1949 membre du détachement Santiago Carrillo commandé par Evaristo González Pérez Rocesvinto qui avait pour zone d’action la province d’Orense et la zone de La Cabrera au León. En avril 1949 il était caché dans une maison de Chavaga Monforte (Lugo) avec Guillermo Morán García, Gregorio Colmenero Fernández O Porreto, Saul Mayo Méndez Saul et Fermin Gutiérrez Lada El Segura. Dans une autre maison à deux cent mètres se cachaient Evaristo González Pérez Rocesvinto et Ramón López Colmenero. Le 20 avril le refuge était attaqué par un fort détachement de la Guardia Civil de plus de soixante hommes. Après avoir tenté une sortie Julián Acebo Alberca Guardiña était tué avec Gregorio Colmenero Fernández O Porreto. Trois autres guérilleros dont Guillermo Morán García et Evaristo González Pérez Rocesvinto étaient également tués dans l’affrontement ainsi que l’agent de liaison Ramon López Casanova et sa sœur Maria. Seuls parvenaient à s’échapper Fermin Gutiérrez Lada El Segura grièvement blessé et Saul Mayo Méndez.
Selon Fermin Gutiérrez Lada, Saul Mayo Méndez était un traître infiltré qui aurait abattu dans le dos certains des guérilleros tués lors de cet affrontement.