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C’est en 1971-72, alors qu’il était étudiant à l’Institut Mila y Fontanals que Josep L. Pons Llobet avait commencé à militer dans les JUR (Juventudes universitarias revolucionarias), militantisme qui lui valut d’être exclu de l’Institut. Par l’intermédiaire de son condisciple Raimon Solé Sugranyes, il était alors entré en contact avec le MIL (Movimiento iberico de liberacion) et, début 1973 avait intégré l’organisation et ses Grupos autonomos de combate (GAC).
Le 15 septembre 1973, avec Oriol et Jordi Solé Sugranyes, il participait au hold-up de la sucursalle de la Caja de pensiones de Bellver de Cerdanya où le groupe s’emparait de 700.000 pesetas. Pris en chasse par la Guardia Civil et après plusieurs accrochages, Josep Pons Llobet Quesoet Oriol Solé Sugranyes se retrouvaient encerclés le 16 septembre à Alp (Gérone) et se rendaient tandis que Jordi Solé Sugranyes parvenait à s’enfuir et à passer en France.
Lors d’un premier conseil de guerre tenu le 8 janvier 1974 et au cours duquel Salvador Puig Antich fut condamné à mort, Josep L. Pons Llobet, qui avait été également accusé d’avoir participé en mars 1973 à un hold-up contre la banque Hispano Americana de Barcelone, fut condamné à 30 ans de prison tandis que sa compagne Maria Angistias Mateos Fernazndez était condamnée à 6 ans. Le 24 juillet lors d’un nouveau conseil de guerre où il avait crié “Vive le communisme libertaire”, il était condamné à une nouvelle peine de 21 ans de prison pour le hold-up de Bellver de Cerdanya tandis qu’Oriol Solé Sugranyes écopait d’une peine de 48 ans.
Interné à la prison de Ségovie, il y participa le 5 avril 1976 avec Oriol Solé Sugranyes à l’évasion de 24 prisonniers pour la plupart membres de ETA et dont seuls 4 parviendront à passer en France. Oriol Solé Sugranyes sera localisé et tué par la Guardia Civil le 6 avril près de la frontière. Josep L. Pons Llobet, après avoir été repris, sera interné à Pampelune d’où au printemps 1976 transféré à la prison de Cartagène pour y être traduit devant un nouveau conseil de guerre “pour résistance face à la force publique et terrorisme”.
En mai 1977, lors des élections, il sera présenté comme candidat de l’Unidad Popular por el socialisme à Barcelone avant de bénéficier avant la fin de l’année d’une mesure d’amnistie.