Ami d’enfance de Francisco Sabaté Llopart, Juan Perello Palomes militait avant guerre à la CNT d’Hospitalet de Llobregat (Barcelone). Condamné à mort à la fin de la guerre, sa peine avait été ensuite commuée en longue détention.
Bénéficiant d’une remise en liberté provisoire au bout de 5 ans de détention, il s’intégra immédiatement à la CNT clandestine. En 1947 il résidait à Gava et travaillait à l’usine de fibres artificielles La Seda de Barcelonaà Prat de llobregat. En juin 1947 il était contacté par Francisco Sabaté Llopart Quicoet acceptait de collaborer avec son groupe. Suite à l’exécution le 12 juillet 1947 par le groupe de l’indicateur Eliseo Melis Diaz, et pour échapper à la répression qui s’en suivit, Juan Perello fut contraint de passer en France avec sa compagne et leur fille âgée de 14 ans.
Membre de la FL-CNT de Toulouse, il participa au Xe plenum intercontinental tenu à Vierzon (9-13 septembre 1959) où il retroiva Francisco Sabaté qio lui fit part alors de son amertume pour les organismes responsables du MLE. Juan Perello fut ensuite très actif à la colinie libertaire d’Aymare.
Par la suite il rompit avec la tendance orthodoxe de la CNT et en 1970 était membre de la Commission de relation de la tendance publiant le mensuel Frente Libertarioainsi que le secrétaire de la FL de Toulouse de cette tendance.
Juan Perello Palomes et mort à Toulose le 28 décembre 1979.