Militant socialiste de Las Medulas (Leon), Enrique Oviedo Blanco avait, semble-t-il été mobilisé dans l’armée franquiste dont il avait déserté pour rejoindre l’armée républiciane ou, selon d’autres sources, la guérilla. Toujours est il qu’il fut arrêté à Pampelune en tentant de passer en France et qu’en mars 1940 il s’évada de la prison de San Marcos (Leon) et s’intégra au groupe de Manuel Alvarez Arias Bailarin, puis à l’été 1940, fit partie d’un groupe qui passa au Portugal avant de revenir au Leon.
En avril 1942 il participa sur le mont Ferradillo à la réunion de 24 guérilleros qui fondérent la Federacion de guerrillas Leon-Galicia.
En octobre 1944 il était responsable avec Evaristo Gonzalez Pérez Rocesvintode l’une des quatre unités composant la Primera Agrupacion et qui avait pour zone d’action l’est et le sud-est de la route Ponferrada-Orense. Après le congrès de réunification de la Fédération en 1946, il quitta la zone du Casaya avec Marcelino Fernandez Villanueva Gafaset gagna la zone de Cabrera dans un groupe comandé par Manuel Giron Bazan. Refusant l’année suivante les consignes communistes, il ne s’était pas intégré à l’Ejercito guerrillero.
Le 24 février 1949, il était avec sa compagne Asuncion Macias Fernandez La Pandereta, Silverio Yebra Granja O Atravesao, Francisco Martinez Lopez Quico, Alfonso Rodriguez Lopez O Gallego, Antonio Lopez Nuñez Obxetivo, Bernardo Alvarez Trabaja Pajaroet Enrique Orozco dans un groupe aui avait rendez vous avec un agent de liaison de Berlanga del Bierzo. Trahis par ce dernier les guérileros tombaient dans une embuscade de la Guardia Civil à Vega de Espinareda dans laquelle étaient tués Enrique Orozco et Alfonso Rodriguez Lopez.
Au printemps 1950 Enrique Oviedo se retirait avec sa compagne Asuncion Macias dans le village natal de cette dernière à Paradela de Mices, commune de Priaranza del Bierzo, sans doute pour y préparer leur départ d’Espagne. Suite à une dénonciation, le 27 novembre 1950 leur refuge était encerclé par les forces de répression. Estimant toute résistance inutile, Enrique Oviedo Blanco avait alors abattu sa compagne avant de se suicider.