Détenu depuis le 8 septembre 1962, Antonio Astigarraga De La Puerta a été traduit devant un Conseil de guerre qui s’est ouvert à Madrid le 20 octobre 1962 contre onze jeunes soupçonnés d’être membres de la Fédération Ibérique des Jeunesses Libertaires (FIJL) accusés d’être les auteurs ou les complices de plusieurs attentas à la bombe commis entre le 5 juin et la fin du mois d’août 1962 à Madrid, Barcelone, Valence et San Sebastian.
Les autres accusés étaient Francisco Sánchez Ruano, Nicolas León Estella, Ricardo Metola Amat, Helios Salas Martín, José Martín Rodríguez, Rafael Asenjo Barranco, Lucio De La Nava Hernández, Eugenio Cordero Regis, Francisca Román Aguilera et Alejandro Mateo Calvo. Tous ces jeunes étaient certes opposés au régime mais pour la plupart n’étaient pas militants. Leurs noms semblaient provenir d’une liste qui avait été “volée” en France à Jacinto Guerrero Lucas.
Antonio Astigarraga De La Puerta a été condamné à six ans de prison.