Rafael Asenjo Barranco faisait partie d’un petit groupe d’ouvriers madrilènes qui avaient l’habitude de se retrouver ensemble. Son nom et celui de ses camarades avaient été trouvés sur une liste “volée” en France à Jacinto Guerrero Lucas, ce qui lui valut d’être arrêté et considéré comme un militant de la FIJL.
Détenu depuis le 8 septembre 1962, Rafael Asenjo Barranco a été traduit devant un conseil de guerre qui s’est ouvert à Madrid le 20 octobre 1962 contre dix autres supposés militants de la Fédération Ibérique des Jeunesses Libertaires (FIJL) accusés d’être les auteurs ou les complices de plusieurs attentats à la bombe commis entre le 5 juin et la fin du mois d’août 1962 à Madrid, Barcelone, Valence et San Sebastian.
Rafael Asenjo a été condamné à neuf ans de prison pour les contacts qu’il entretenait avec Julio Moreno Viedma, autre membre de la FIJL, déjà condamné pour plusieurs attentats à la bombe commis en Espagne. Les autres accusés de ce conseil étaient : Francisco Sánchez Ruano, Francisca Román Aguilera, Nicolas León Estella, Ricardo Metola Amat, Helios Salas Martín, José Martín Rodríguez, Antonio Astigarraga De La Puerta, Lucio De La Nava Hernández, Eugenio Cordero Regis et Alejandro Mateo Calvo.