Exilé en France Arturo Noval Argüelles était à la Libération membre à Toulouse du Comité péninsulaire de la Fédération ibérique des jeunesses libertaires (FIJL) et l’administrateur de son organe Ruta(Toulouse). Après la scission survenue dans le mouvement libertaire, il fut envoyé en 1945 aux Asturies pour y combattre la ligne collaborationniste. Lors de l’assemblée pleinière clandestine tenue à Gijon en décembre 1945, il révéla aux congressistes son rôle et les intentions de la tendance dite orthodoxe. A son retour en France, il fut exclu de la FIJL pour « trahison ».