Secrétaire du tribunal et percepteur de la mairie de Cabrero (Caceres), le militant communiste Felix Montero Ligero était au début des années 1940 l’un des agents de liaison du groupe de Pedro Diaz Monje El Frances. En janvier 1944, suite à l’arrestation de plusieurs membres de sa famille, il gagnait la Sierra. Son principal agent de liaison était alors sa compagne Juan Parada La Rapida.

Le 2 février 1946 il participait avec notamment Gerardo Anton Garrido Pinto, Benito Perez Garcia Periñan et Juan Climaco Manzano Mora, à l’occupation du village de Garganta de Baños. Le 6 juillet le groupe de Felix Montero Calle Ligero était accroché à Dehesilla de Villar de Plasencia, mais parvenait à décrocher sans subir de pertes. Le 21 juillet le groupe séquestrait le fils du propriétaire de la ferme Manuelillo qui était libéré contre une rançon de 29.000 pesetas. Le 4 août suivant le groupe était localisé sur la commune de Torremenga (Caceres) et dans l’affrontement qui s’en suivit, étaient tués Alfredo Ramos Rufo Maestro, Virgilio Sanchez Izquierdo Castaña et Valerio Serradilla Serradilla tandis que Felix Montero parvenait à s’enfuir avec Juan Climaco Manzano Mora, Severiano Garcia Enrique Sobrino et José Serrano Gil Especial. Dans l’échange de coups de feu avait été tué le garde Antonio Delgado.

Le 22 octobre 1946 une réunion à laquelle avaient été convoqué une dizaine de guérilleros devait se tenir à la ferme Navahermosa de Casas del Castañar (Caceres) chez le garde et agent de liaison Isidoro Martin Mateos. Deux jours avant la Guardia Civil abattait au séchoir à tabac dit La Riberilla, commune de Majadas de Tietar, les guérilléros Emilio Fernandez Nieto Enebro et José Serrano Gil Especial et capturait José Gonzalez Parras Rios. Ce dernier acceptait de collaborer et, en plus de dénoncer de nombreux agents de liaison, révélait le lieu et la date de la réunion. Lors de l’embuscade qui s’en suivit, les guérilleros, qui s’apprêtaient à manger, parvenaient à s’enfuir couverts par Felix Montero Calle. Blessé grièvement à une jambe, et après avoir tué le garde Benito Parga, Felix Montero Calle, pour ne pas tomber vivant aux mains des gardes, se suicidait.