En février 1939, lors de la Retirada, Julio Montero Gomez était passé en France où il abvait été interné dans divers camps dont celui de Septfonds.
Pedant l’Occupation, il avait intégré la Résistance dans un maquis et avait été agent de liaison de la 5e Division de guérilleros espagnols (FFI) avec laquelle il avait défilé lors de la libération de Toulouse en août 1944.
Puis il avait participé à l’automne 1944, au Val d’Aran, aux pénétrations de guérilleros dans le cadre de l’opération Reconquista de España. Grièvement blessé au visage et capturé il fut, après avoir été soigné à l’hôpital pénitentiaire de Saragosse, condamné à une lourde peine de prison. En 1947 il était interné à la prison de Carrabanchel où le soir de Noël 1947 un groupe de prisonniers communs avait détruit un buste de Franco. En représailles, Julio Montero Gomez qui n’avait rien à voir avec cette destruction, fut accusé d’en être l’instigateur par le directeur général des prisons voulant couvrir certains gardiens y ayant participé.
Il fut par la suite transféré dans diverses prisons, dont, à la fin de sa peine à Yeserias (Madrid).
Julio Montero Gomez est décédé en 1979.
A l’automne 1944, lors de son hospitalisation à Saragosse, il avait été enregistré sous un autre nom, afin de protéger son père et ses frères de représailles : ce qui n’empêchera pas l’un de ses frères d’être tué le 19 février 1950 par la Guardia Civil et son père de mourir en 1954 des suites des tortures subies en prison.