Manuel Montañes Bernat (ou Bernal) avait été condamné le 29 avril 1944 à 30 ans de réclusion pour ses activités pendant la guerre civile. Remis en liberté conditionnelle en 1946, il allait à Valence et était mobilisé dans un bataillon militarisé de travailleurs. Il décidait alors de passer en France et trouvait un travil à Dijon (Côte d’Or) où il participait aux activités de la CNT en exil.
Suite à l’assassinat le 21 octobre 1949 à Barcelone du compagnon Francisco Martinez Marquez, il fut alors chargé de le remplacer à la tête du secrétariat de défense et, guidé par Ramon Vila Capdevila Caraquemada, repassa en Espagne où il allait étroitement collaborer aux activités des groupes d’action libertaires.
Manuel Montañes a été arrêté en mai 1950 à Barcelone lors des vastes rafles déclenchées contre les survivants de ces groupes d’acxtion. Traduit devant le Conseil de guerre qui s’était réuni à Barcelone le 6 février 1952 contre une trentaine de militants libertaires, Manuel Montañés Bernat a été condamné à 30 ans de réclusion. Au même conseil furent prononcées 9 peines de mort, dont 5 seront exécutées le 14 mars au camp de la Bota de Barcelone.
Manuel Montañes Bernat a été remis en liberté conditionnelle en mars 1962.