Jesus Monje Gonzalez qui avait été emprisonné lors de la Révolution d’octobre 1934, était à l’automne 1936 membre des services de sécurité dirigés par Antonio Gonzalez, et fit partie d’u groupe de 66 militants des Jeunesses libertaires (FIJL) qui s’engagèrent à la caserne de Carmenes pour aller sur le front. En 1937 il était membre du groupe Los Hermanos de la FIJL qui demanda son intégration en mai à la Fédération anarchiste ibérique (FAI).
Lors de la chute du front nord, il était membre à Pinos du Bataillon confédéral 206 et regagnait le Leon avec notamment Andrés et Calixto Lopez Abad, les frères Valladares, Francisco Suarez Salvador pour y former une guérilla. En 1939 il était membre du groupe de Ramiro de Cabo Arenas Ramiron pratiquement entièrement formé de mineurs cénétistes et dont Calixto Lopez Abad Zara prit le commandement en 1940.
Fin 1947, grâce au réseau monté par la CNT, Jesus Monje Gonzalez parvenait à passer en France. C’est ce réseau qui évacua un bon nombre de guérrilleros de la zone de Boñar dont les frères Calixto et Andres Lopez Abad, Inocencio Ferreras Diez, Senen Rodriguez Barrio, Sixto Alvarez Laiz et Aladino Oricheta Pascua. Démantelé en 1948 il fut alors remplacé par un nouveau réseau qui, par d’autres voies, évacuera vers la France un autre groupe important de guérilleros dont Laurentino Alvarez Rodriguez, Casimiro et Amable Fernandez Arias, Hilario Martinez Largo, Etelvino Fernandez Mendez et, à la fin 1948, Amadeo Ramon Valledor.
Il s’agit sans doute du Jesus Monje qui, en 1951, avait demandé son adhésion à la FL-CNT de Bességes (Gard).