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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

MENENDEZ MARTINEZ, Francisco « MANGUAN », “MANGUAL” ; “VENTURA”
Né à Soto del Barco (Asturies) en 1909 (ou 1910) - Journalier – PCE – AGL, 17° secteur – Teruel (Aragon) - France
Article mis en ligne le 17 décembre 2011
dernière modification le 22 octobre 2024

par R.D.

Franciso Menendez Martinez Manguan avait participé en octobre 19444 aux opérations de pénétration en Espagne dans le cadre de Reconquista de España.

A la fin 1945, avec Mateo Martinez Martinez Mateo, Francisco Jurado Cojonudo, Eduardo Hernandez Ruiz Tio Pito et trois autres, il fit partie d’un groupe dirigé par Jesus Caelles Aymerich Carlos qui établissait un réseau de points d’appui de la guérilla dans la zone de Mosqueruela (Teruel). Après la structuration de l’Agrupación Guerrillera de Levante (AGL), il fut intégré au 17e secteur.

Spécialiste des sabotages de voies ferrées, il participa en janvier 1947 aux cours de l’école de guérilla située dans les pinèdes de la Cerollera sous la direction de Francisco Corredor Serrano Pepito el Gafas. Début 1949 il était toujours dans la zone de Mosqueruela dans le groupe de Florencio Guillén Garcia El Viejo. Le 11 octobre 1949, malade et envoyé en France par le Comité régional du PCE, il fit partie avec Angel Ruiz Toledo Peñarroya et José Zuriaga Minguez Cuatro Ojos, du groupe qui, conduit Par Doroteo Ibañez Alconchel et Ramon Escribia Furio José El Alicantino, franchissait la frontière.