Manuel Mendez Garcia avait adhéré au début des années 1930 à la CNT qui comptait alors près d’une centaine de membres à Olivera de la Frontera. Lors du coup d’État franquiste de juillet 1936, il resta au village où avait été formé un Comité de défense qui eut essentiellement pour tâche de ravitailler les nombreux réfugiés de la province de Huelva. En septembre 1936 après que la zone soit tombée aux mains des franquistes, il était parvenu à fuir au Portugal d’où il s’embarquait sur le bateau Nyassa qui le ramenait en Catalogne. Là il s’était intégré à la Colonne Sur-Ebro où, après la militarisation, il fut nommé commissaire d’une compagnie.
Fait prisonnier à la fin de la guerre il fut interné à Valence et Albacete avant d’être envoyé dans un bataillon disciplinaire. A sa libération il retournait dans son village où il ouvrait une petite taverne et s’intégrait en 1944-45, avec le socialiste Candido Mendez au groupe local de l’Alliance nationale des forces démocratiques (ANFD). Il fut l’objet pendant les longies années du franquisme d’une étroite surveillance.
Début 2000 il résidait toujours à Olivera de la Frontera.