Pendant la guerre, Juan Martinez Vila avait été conseiler municipal de La Redondela. Arrêté à la fin de la guerre il fut condamné à 12 ans de prison. A sa libération conditionnelle, il s’installait à Séville où il allait travailler à partir de juin 1943 comme infirmier à l’asile provincial où il résidait.
Membre de la cellule communiste de la ville, il était en 1946 plus particulièrement chargé de tirer au multicopieur et à son domicile les exemplaires du Mundo Obrero que des camarades venaient ensuite récupérer à l’asile.
A l’automne 1946 la police désarticulait le Parti communiste à Séville et emprisonnait de nombreux militants dont Juan Martinez Vila El Gallego, Filiberto Cardador Garcia Felix, José Exposito Exposito, Manuel Lopez Reyes Fernando, Casimiro Pousa Alvarez, Juan Posito Ramos, Carmen Navarro del Saz, Florencio Chacarte Echevarria et les sœurs Francisca et Pilar Luque Luque. Tous furent traduits devant un conseil de guerre réuni à Séville le 20 juin 1947. Juan Martinez Vila fut condamné à 12 ans de prison avec Carmen Navarro et Pilar Luque, les autres accusés étant condamnés à des peines allant de 20 ans à 6 mois de détention.