A la fin de la guerre, Francisco Martinez Verdu avait été condamné à 30 ans de prison. Remis en liberté conditionnelle vers le milieu des années 1940, il avait mis son domicile au service de l’Unio de dones de Catalunya (Union des femmes de Catalogne) pour leurs réunions. Arrêté lors des rafles de 1947 contre le PSUC et l’Agrupación guerrillera de Catalunya il fit partie du groupe de 80 militants communistes et de l’Agrupación traduits devant un conseil de guerre tenu à Barcelone les 13-14 octobre 1948 et où il fut condamné à la peine de 3 ans de prison.
A ce même conseil avaient été condamnés à mort 14 des accusés, dont quatre – Angel Carrero Sancho, Numen Mestre Ferrando, Pedro Valverde Fuentes et Joaquin Puig Pidemunt – furent fusillés le 17 février 1949 au camp de la Bota.